28 janv. 2010:Cachemire, entre misère et splendeur
Cachemire, un nom qui fait rêver...il peut évoquer la douceur d'un pull ou le génie de Led Zep...L'état du Cachemire, que se disputent les indiens et les pakistanais est une région très pauvre et qui, en hiver n'est pas très riante.
Pour y aller en partant de Delhi, il y a une heure et quart de vol, mais en janvier, on nage dans le brouillard chaque matin, l'avion a donc 6 heures de retard... ajoutez-y deux heures de voiture aux amortisseurs fatigués, zigzaguant et klaxonnant sur fond de musique locale, n'oubliez pas les contrôles tout le long du trajet par des militaires armés jusqu'aux dents et vous touchez du doigt la tension indo-pakistanaise!
D'ailleurs, à l'atterrissage à Srinagar, le décor est planté:
tous les bâtiments ont une peinture camouflage du plus bel effet...
Sur la route , il y a des militaires tous les 10 mètres, il y en a sur les toits , dans des miradors, derrière des sacs, dans des guérites, derrière les arbres, dans les champs, sur les trottoirs, ils sont partout!!!
Le paysage est hivernal, assez triste, de grandes étendues de rizières sèches avec des bouleaux,
quelques villages plutôt misérables et surtout une population bien différente de celle de la région de Delhi ou de l'état de Goa. Les femmes portent le voile, les hommes de grands manteaux bruns ou gris. Pas de couleurs chatoyantes, sauf sur les murs.
Sur les marchés, on voit plein de petits paniers ronds en osier qui sont en réalité des braseros avec un fond en terre cuite, que les homme tiennent sous leur manteau. Il faut dire que les maisons sont plutôt glaciales, le dernier étage étant même ouvert pour servir de séchoir.
Les kashmiris, musulmans, se verraient bien indépendants mais l'Inde ne l'entend pas de cette oreille et d'ailleurs, les militaires sur place sont tous indiens et "importés" au Cachemire.
Puis la vue des montagnes de l'Himalaya fait tout oublier, on est à 2200m, la crête est à 4200m, les "oeufs" pour y monter sont les plus hauts du monde...
Pour y aller en partant de Delhi, il y a une heure et quart de vol, mais en janvier, on nage dans le brouillard chaque matin, l'avion a donc 6 heures de retard... ajoutez-y deux heures de voiture aux amortisseurs fatigués, zigzaguant et klaxonnant sur fond de musique locale, n'oubliez pas les contrôles tout le long du trajet par des militaires armés jusqu'aux dents et vous touchez du doigt la tension indo-pakistanaise!
D'ailleurs, à l'atterrissage à Srinagar, le décor est planté:
tous les bâtiments ont une peinture camouflage du plus bel effet...
Sur la route , il y a des militaires tous les 10 mètres, il y en a sur les toits , dans des miradors, derrière des sacs, dans des guérites, derrière les arbres, dans les champs, sur les trottoirs, ils sont partout!!!
Le paysage est hivernal, assez triste, de grandes étendues de rizières sèches avec des bouleaux,
quelques villages plutôt misérables et surtout une population bien différente de celle de la région de Delhi ou de l'état de Goa. Les femmes portent le voile, les hommes de grands manteaux bruns ou gris. Pas de couleurs chatoyantes, sauf sur les murs.
Sur les marchés, on voit plein de petits paniers ronds en osier qui sont en réalité des braseros avec un fond en terre cuite, que les homme tiennent sous leur manteau. Il faut dire que les maisons sont plutôt glaciales, le dernier étage étant même ouvert pour servir de séchoir.
Les kashmiris, musulmans, se verraient bien indépendants mais l'Inde ne l'entend pas de cette oreille et d'ailleurs, les militaires sur place sont tous indiens et "importés" au Cachemire.
Puis la vue des montagnes de l'Himalaya fait tout oublier, on est à 2200m, la crête est à 4200m, les "oeufs" pour y monter sont les plus hauts du monde...
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