Delhi?....à la folie!

Déjà bien entamé, ce mois de janvier 2012. C'est l'année du Dragon, normalement, plutôt une bonne année. On va y croire!

En tous cas, je vous la souhaite vraiment magnifique, famille et amis dispersés de partout dans le monde avec une santé solide et une énergie intense.

A Delhi, c'est le mois que j'aime le moins parce qu'on se gèle à la maison, le sol de pierre est glacial, je n'ai plus du tout envie de m'installer face à l'ordi. Les prises qui sont censées supporter les chauffages électriques ont fondu sauf celle dans la chambre de Gab, le veinard.

Heureusement,  dehors, il fait 24°C dans la journée, c'est vraiment agréable.

Mais revenons à la faune en Inde. Les cobras en font partie et dans certaines régions du sud, il parait qu'il y en a beaucoup. A Delhi, on les trouve uniquement dans les paniers des charmeurs de serpents et on ne s'en plaindra pas.

Ce week-end, ils sont venus donner leur petit spectacle devant chez nous à la grande joie des gardes et des ouvriers du bâtiment qui ont pu arrêter de trimer pendant un moment.

Voilà les bestioles (Mamou et Françoise, fermez les yeux!)

Le mâle à gauche a 35 ans et la femelle à droite a 25 ans. Ces magnifiques bestioles sont nourries de poulet et d'oeufs, même pas végétariens ces serpents indiens!

Il y a aussi régulièrement une bande de musiciens qui passent avec des tambours et  qui font un joli tintamarre mais c'est plutôt le côté agréable de la vie de quartier. Le passage des carrioles de vendeurs ambulants avec leurs cris d'appel font aussi partie des sons familiers. 

Mais la vie quotidienne est surtout caractérisée par le défilé des "Joe la bricole" qui viennent quotidiennement pour réparer inlassablement tout ce qui se déglingue à la maison.

Aujourd'hui, on démarre la semaine avec un chauffe-eau qui ne chauffe plus l'eau, trois prises électriques fondues et des remontées d'eau dans la cuisine, c'est le bain de pied.

Le générateur va bien merci, le réparateur est venu trois fois la semaine dernière!

Allez, tout va bien, il n'y a même pas de brouillard. Je m'en vais au marché.