Delhi?....à la folie!

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17 avril 2011: Un tour à Pondichéry, ça vous dit?

Je n'ai pas écrit depuis si longtemps que j'ai l'impression qu'une année entière s'est écoulée avec tout ce qu'il y aurait à raconter depuis la dernière fois!

Bon, hormis que l'Inde soit championne du monde de cricket et qu'un mariage princier se prépare, mais oui, on en parle en Inde, l'été est encore plutôt agréable, on plafonne à 35°C, les odeurs du marché deviennent incommodantes mais pas encore insoutenables.

 

Alors, faisons un rembobinage: on est allés à Pondichéry et je n'en ai même pas parlé, dommage car, c'était bien agréable avec une petite touche française plutôt sympa.

 

Pondichéry, Yanaon, Karikal, Mahé, Chandernagor....des générations d'écoliers ont récité les noms des comptoirs français de l'Inde. Depuis 1954, cette aventure coloniale est terminée mais bien sûr, il en reste quelques traces dans le quartier français qui est encore aujourd'hui appelé "la ville blanche" par opposition à la ville tamoule appelée "ville noire" qui en est séparée par un canal.

 

Les noms des rues ont une consonance française: Suffren, Romain Rolland,  Labourdonnais, Goubert, françois Martin, sainte Thérèse...et sur des plaques bleues!

 

 

 

Une autre touche bien française est le képi toujours portés par les policiers, il est paraît-il très confortable sous ce climat chaud et humide:

 

 

Nous y avons passé une semaine agréable dans une ambiance paisible et nous y avons retrouvé avec plaisir Sophia ainsi que sa famille.

 

Au temple de Ganesh, s'ajoute l'église Notre-Dame des Anges et une statue de Jeanne d'Arc cohabite avec celle de Dupleix et de Gandhi sans oublier le monuments aux morts qui est encore propriété de la république française.

 

La vie y est nonchalante, ce qui m'a permis d'enrichir ma collection de photos de siestes, les maisons coloniales ont gardé un certain charme, et le contraste est saisissant entre les rues désertes d'un côté du canal et l'effervescence de l'autre.

Les femmes portent le sari d'une façon différente, elles ont toutes des fleurs dans les cheveux, ce qui ajoute une touche délicate à leur tenue. Mais par contre, l'hindi n'est d'aucune utilité, tout le monde parle tamoul.... 


Et bien sûr, nous avons découvert Auroville mais ce sera pour plus tard. Pour l'instant, je vais faire un album photos consacré à Pondichéry.



17/04/2011
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