Delhi?....à la folie!

Alphonse Allais disait : "on devrait construire les villes à la campagne car l'air y est plus pur"...

Une grande partie de New Delhi semble, quant à elle, émerger d'une forêt.

Des arbres immenses, remplis d'oiseaux de toutes sortes, de singes et d'écureuils minuscules et rayés, des tamia rayés? bref, ça vibre, ça piaille, ça s'agite dans les arbres et sous les arbres, ça roule dans tous les sens dans un concert de klaxon mais sans agressivité ni vitesse folle, ici, presque pas de feux rouges ni de passages piétons, alors, chacun avance, à pied, à pattes, à vélo en prévenant les autres de sa présence en klaxonnant avec vigueur. Aux heures de pointe, se forme un amalgame intéressant de véhicules, de piétons et d'animaux, ces derniers ayant moins à craindre pour leur vie que les piétons.

Si un piéton veut arriver indemne de l'autre côté d'une rue, il doit avoir un oeil d'aigle et le pas sûr mais néanmoins suffisamment nonchalant pour montrer aux engins motorisé qu'il a même pas peur. La règle numéro 1 étant de ne pas courir, il y a bien trop d'occasions de s'étaler comme un chapati dans un nid de poule.

Si on est un piéton peureux, il vaut mieux circuler en rickshaw, on est alors au coeur de l'action, à se faufiler partout, à bringuebaler dans les ruelles, et on est assis à l'ombre et s'il pleut, on reçoit quelques gerbes d'eau presque rafraîchissantes.

Je ne vous parle pas de circuler en voiture avec chauffeur, c'est vachement moins drôle!

Mais il y a aussi les taxis, (des ambassador délicieusement rétros) les bus, la moto (Royal Enfield de préférence), le vélo et bien d'autres attelages qui cohabitent dans un chaos moins stressant que la frénésie rageuse de la circulation parisienne.

Alors, Delhi?.....à la folie!